Ce terme brassicole est assez simple à comprendre. Avec les indices dans son nom « black » « IPA », on assume facilement qu’il s’agit d’une bière noire (stout ou porter) avec du houblon. Bien que cette définition soit en partie vraie, elle ne couvre pas la totalité de ce qui décrit une Black IPA.
Il faut tout d’abord mettre au clair un élément important: toutes les bières sont houblonnées. En fait, certains avancent même que ce facteur est une obligation légale pour appeler un produit « bière ». Même les Dry Stouts, dont je vous ai parlé dans une chronique précédente, contiennent du houblon. Toutefois, on ne les appelle pas pour autant des Black IPA.
Pour distinguer une Black IPA des autres styles de bières noires, il faut se concentrer sur le profil houblonné de la bière. Dans les Black IPA, le houblon se distingue tout autant que le grain torréfié. On obtient alors une élégante balance de notes torréfiées et des notes associées au houblon. L’amertume du houblon n’est pas obligatoire et on peut donc concocter une Black IPA dont le profil houblonné est similaire à celui d’une NEIPA.
L’important c’est de goûter tout autant la céréale que le houblon. À titre d’excellent exemple de Black IPA (pour vrai, c’est une des meilleures que j’ai dégusté), je vous suggère la “God Save The Hoppy Bitch“, collaboration de la microbrasserie Le Fermentor, avec la blogueuse Hoppy Bitch.
Cheers!
Émile Doyon – Blogueur
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