Aujourd’hui je vous parle d’un type bien particulier de stout qui ont une place de choix dans mon cœur : les dry stouts. Dry stout est un sous-style de la famille des stouts. C’est donc sans grande surprise qu’on peut y associer les saveurs dominantes de grain grillé, voir brûlé, et de café. Cependant, les dry stouts sont généralement beaucoup plus digestes et plus « faciles à boire » que les stouts plus classiques en raison du taux d’alcool plus bas (entre 3.5 et 5% d’alcool). L’impact de l’alcool est moins ressenti et on goûte beaucoup plus la céréale (moins de « booziness »). C’est ce qui explique les notes dominantes de café que je mentionnais précédemment. Celles-ci viennent du malt grillé/torréfié. Elle est aussi connu sous le nom de « Irish stout ». La distinction avec les stouts plus costaudes (stout américaine, stout impériale, milk stout, sweet stout, etc.) a débuté au 20e siècle lorsque le standard des stouts moins sucrées (sans lactose, ni avoine) commençait à s’établir en Irlande. De là provient l’appellation « Irish Dry Stout ». L’exemple le plus connu de dry stout est définitivement la Guinness. Je vous recommande toutefois d’essayer cette version québécoise: Ham Nouere de La Grange Pardue, un excellent dry stout!
Et mention spéciale au Dry Stout de Beauregard. Cette brasserie a déjà cimenté sa réputation d’excellent producteur de bières noire, mais pour moi leur Dry Stout est
emblématique du style!
Cheers!
Émile Doyon – Blogueur
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