Pour cette première chronique, je tenais à vous parler du DRY HOP. Connu aussi à travers les appellations “Houblonnage à cru”, “Houblonnage à froid”, “Double Dry Hop” et “DDH”, on parle d’une technique d’utilisation du houblon.
Faire un dry hop permet d’exposer la bière ciblée aux profils aromatiques du houblon plutôt que son côté amérisant. Le houblon dans sa forme naturelle est particulièrement floral et donne des notes très tropicales, agrumées et surtout MOINS AMÈRES.
Lors du Dry Hop, le houblon est ajouté à la bière très tardivement dans le processus, lorsque le moût de la bière est froid. Or, c’est lorsque le houblon est chauffé (particulièrement à ébullition) qu’il devient amer. Ajouter du houblon à froid permet donc de donner des notes très tropicales à la bière, sans libérer les composés amérisants (acides alpha pour les très connaissant).
On connait souvent le Dry Hop appliqué aux NEIPA, mais il peut être effectué sur n’importe quel style (Ex: Pale Ale DDH) et peut être effectué à plusieurs reprises, donnant naissance au Double Dry Hop (DDH) et au Triple Dry Hop (TDH).
En gros, on peut comparer le houblon au thé vert. S’il est infusé longtemps au chaud (ex: laissez sa poche de thé infusé trop longtemps), il devient amer.
À titre d’excellent exemple de Dry Hop, on peut citer de manière très générale le style NEIPA. Parmi les classique du style, on pense à la NEIPA de Shelton, la IPA Côte-Est, ainsi que la plupart des produit de chez Bas-Canada, Brewskey, Sir John et Messorem. Ma préférée est cependant la Mr. Poe de la microbrasserie la Pécheresse!
Cheers!
Émile Doyon – Blogueur
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