Le terme « bière blanche » est définitivement très vague. Avant toute chose, il est important de comprendre que l’appellation « blanche » fait référence à la couleur de la bière (la robe) et non à un style spécifique. Ce terme fait donc référence à une bière qui est particulièrement pâle et qui est de robe plus claire qu’une bière de robe blonde. Toutefois, dès que le terme « blanche » est appliqué à un produit, il faut tout de suite l’associer à la céréale utilisée, c’est-à-dire le blé. En effet, toutes les bières blanches contiennent du blé (malté ou non), et cette règle n’oblige pas le brassage d’une bière 100% blé. Il est donc possible de voir des bières blanches contenant du blé et de l’orge, par exemple.
Plusieurs styles découlent de cette famille de bières à base de blé. Les plus connus sont définitivement les blanches de style belge et les blanches d’inspiration allemande (heffeweizen). Les blanches belges sont brassées avec des graines de coriandre et des écorces d’oranges, leur conférant ainsi une grande fraîcheur, alors que les blanches allemandes sont plus fruitées et présentent souvent des notes de bonbons aux bananes.
Bien que les blanches belges et allemandes soient les plus connues/brassées, la grande famille des bières blanches ne se limite pas à ces 2 styles. Les bières blanches sont souvent très peu amères, facilitant leur aromatisation. En Pologne, par exemple, on brasse des gratzers : bière blanche fabriquée avec du blé fumé, conférant au produit un profil unique.
Sommes toutes, la famille des bières blanches est assez diversifiée. Il existe une myriade de bières blanche parfumées (avec des fruits, du houblon ou encore des herbes aromatiques) sur le marché. À titre d’exemple, la Blanche de Charlevoix est un classique incontournable, au même titre que la Blanche de Pratto de Pit Caribou. Si tu cherches une une interprétation super solide d’une blanche de style belge, vas y avec la blanche orange coriandre de la microbrasserie l’Hermite.
Cheers!
Émile Doyon – Blogueur
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